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Evan Solis, the taste of forbidden pleasures.
3 février 2021

Alice coffin"


"Avec mes frères et soeurs, je jouais au dés, aux voitures, aux poupées et aux playmobil. J'avais un personnae imaginaire qui s'appelait André et c'était un jeu solitaire. André travaillait, il avait une fiancé qu'il épousait régulièrement. Il avait des enfants. André était parfait. André n'était pas un refuge, je n'étais en danger ni dans ma famille ni à l'école. Recevoir ds gants de boxe à Noel, porter des shorts et des pantalons, j'avais une enfance enjouée. Sauf que je n'étais pas un garçon. Enfant, la pensée que je pourrais un matin me réveiller garçon était explosive, tellement puissante de bonheur impossible que je ne parvenais pas à la figer. Cela m'a pris du temps de plus flirter avec cette idée de promesse inatteignable : être un garçon.  Je suis soulagée pourtant de ne pas être un garçon. Ils m'affligent tant. J'ai un regard de Tom Boy, "le regard Tomboy" une invention de ma femme désigne ce voile grave et ailleurs qu'ont dans les yeux tant de futures lesbiennes. Je ne suis pas devenue un garçon. Je devenue, mon bonheur est total, une lesbienne. Car André n'existe pas dans la vrai vie. Il est la création, la créature d'un cerveau lesbien. Dans la frénérsie imaginaire du devenir garçon, chez une lebsienne, il y a la certitude qu'on saurait mieux qu'aucun homme, être gentil, irrésistible et adorable avec les femmes. Qu"on serait le chéri de ces dames, serviable, protecteur, brillant et enjoleur. Cette masculinité fantasmée a peu de chance d'exister. Dans la réalité, les Andrés devinnent des Emmanuel Macron."

- C'est weird à quel point ca peut coller au parcours d'un garçon trans et a quel point ca l'a pas calé une seule seconde. Et surtout elle invalide totalement la possibilité de transitionner. En insistant sur le "fantasme", "irréalisable". + c'est clairement de l'eau à moulin pour les terf qui disent que les mecs trans pendant leur enfance ne sont pas capable de définir leur genre et ca légitime d'interdire les bloqueurs d'hormone avant la majorité. 

Elle cite Monique Wittig > transphobe. Gloria Steinhem > Raciste. Elle cite Monique Wittig comme une femme lesbienne qui a réussi à triompher dans l'écriture et un rare exemple.

Elle a un féminisme très blanc et très de classe huppée. Elle dit faire partie d'un groupe activiste  qui arpente les sommets économiques, politiques et culturel du pays. Elle a rencontré Emmanuel Macron. Elle est journaliste et a créé une association de journalistes LGBT. Elle est cofondatrice de la Conférence européenne lesbienne.

C'est beaucoup se mousser pour pas grands choses sur rien de très subersif. Elle parle notamment des hommes boy club qui se réunissent en non mixité et de l'incapacité des femmes à pouvoir posséder ces espaces. Mais c'est surtout lutter pour que les femmes accèdent à des espaces de pouvoir, c'est tres classiste et ca représente pas beaucoup de femmes. Livre de niche ?
"Le pouvoir de la politique, le pouvoir du cinéma, le pouvoir du sport, des entreprises, le pouvoir déployé dans tout ces lieux n'est qu'un artefact de la masculinité. Les rites, les accessoires, les codes, les chorégraphies de leur réunions entre hommes sont pour en dissimuler l'artifice."
Elle critique les hommes qui ont inventé le pouvoir et lien étroit entre virilité et pouvoir. 

Elle parle notamment de cet non mixité entre homme qui traduite à travers la compétence.  Comment justifier leur domination et l'exclusion des autres ? ils ont invité le mot : compétence. " Je choisis un candidat parce qu'il est compétent et non par son genre". Pourtant dans les espaces se sont toujours les hommes qui sont employés. Cela dit-il que les hommes sont toujours plus compétent que les femmes ? Chez les sportifs on parlera de force. Chez les artistes, on parlera de talent. Mais somme toute, ce sont les hommes qui gagnent. 

"Nous ne faisons pas de quotas, un film sera pris parce qu'il est bon pas parce qu'il est écrit par une homme ou une femme. C'est le moindre des respects de juger une femme comme un homme." Mais jamais une femme n'est jugée comme un homme. Les quotas existe deja. Des quotas d'hommes.  La discrimination positive est celle qui a permis aux hommes d'accefer aux postes. Les beaux art, la Polytechnique, les JO, c'était des endroits exclusivement accessible pour les hommes. Tout les jours depuis des siecles les hommes sont nommé parce qu'ils sont des hommes. Se permettre de l'exercer et de la refuter, c'est toute la perversité du système sexiste. "

Les femmes doivent se battre sur un terrain qui a été construit pour faire triompher les hommes. 



"Simone de Beauvoir dit le neutre c'est l'homme et la femme c'est l'autre. 

Du neutre qui représente l'homme. La femme c'est
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Commentaires
Evan Solis, the taste of forbidden pleasures.
  • Il clot fermement ses paupières. L'encéphale se couvre d'image. D'abord, il y entend les pages réches d'un bouquin, les viniles tourner en boucle dans sa chambre, et puis discrètement le rire de Dael. Et de manière lointaine, il croit y trouver sa place.
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